Partage des événements et de la vie des habitants du Corbusier à Marseille
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EXPO PERFORMANCE 4JUIL/14 JUIL KOLECTIVCITERADIEUSE ET DARIA KOLTSOVA "Théorie de la protection "»
En 2014, après que la Russie a déclenché la guerre au Donbas, l'artiste ukrainienne a lancé un projet inspiré du retour aux anciennes pratiques de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les londoniens scotchaient leurs fenêtres en prévision du blitz nocturne.
Pour Darya Koltosva, ces objets visuels avec leurs formes géométriques variées et inspirés par la foi dans le salut individuel, expriment à eux seuls un langage visuel à la fois esthétique et salvateur.
Alors que le conflit qui a déclenché « Théorie de la protection », souvent oublié depuis 2014 et limité géographiquement, s'est transformé en une guerre à grande échelle avec des conséquences mondiales,
Darya Koltsova voyage dans toute l'Europe pour installer des bandes sur les fenêtres,
et pour la première fois dans un site du patrimoine mondial de l'Unesco, l'Unité d'Habitation, pour nous rappeler la fragilité des destins humains et des lieux où ils habitent.
Darya Koltsova est une artiste née en 1987 à Kharkiv, en Ukraine. Grâce à une association qui a mis en contact l’artiste et la présidente de l’association, Daryva a été accueillie à bras ouverts par les membres de l’association.
Discrète, souriante elle manipule l’anglais mais aussi un peu le français pour s’exprimer avec beaucoup de gentillesse. « Je ne suis pas une réfugiée », insiste l’artiste qui a connu la France par des expositions. « Elle a eu dix minutes pour faire sa valise et fuir la guerre », souligne Marie Pleintel.
« Elle travaille sur les effets de la guerre »
Son travail artistique, fait d’installations, de performances ou de vidéos, convoque les dimensions politiques et personnelles. Ses œuvres parviennent à rendre sensibles et tangibles des situations géopolitiques ou sociales actuelles, en y associant leurs perceptions intimes ainsi que leurs répercutions sur les individus. S’éloignant d’une tentative de représentation réaliste, elle donne forme à de nouvelles images, parfois issues de recherches historiques ou iconographiques. « Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie et la guerre du Donbass en 2014, elle travaille sur les effets de la guerre et interroge les possibilités de protections et de résiliences. »