Partage des événements et de la vie des habitants du Corbusier à Marseille
PRENDRE SOIN DU COMPOST
INCENDIE AUX GARAGES
ENTRETIEN AVEC MONSIEUR ET MADAME ESPIC 508
En préambule l’enquêteur situe les besoins de son enquête et son désir de revenir sur le personnage de l’institutrice de l’immeuble, Lilette Ougier-Ripert. L’informateur évoque ses souvenirs de ce personnage “haut en couleur”. Il donne quelques détails de ce qu’il sait par la lecture d’articles de la carrière de celle-ci (après ses études elle partit travailler en Louisiane pour apprendre le français aux enfants). Puis il donne des explications diverses sur le montage du projet de l’école dans la conception globale du bâtiment. Suit une discussion sur la conception de la pédagogie de Lilette et son intérêt pour la méthodologie Freinet. Les informateurs donnent quelques indications sur la participation de Lilette au projet de l’école, puis une autre informatrice arrive. Celle-ci peut donner plus de détails sur Lilette car elle l’a fréquenté pendant des années (l’institutrice venait dîner chez elle quotidiennement). Suivent l’évocation des repas entre locataires et les animations qui entouraient les fêtes d’anniversaire de l’immeuble. Les informateurs détaillent ensuite la pédagogie de Lilette en maternelle et l’éveil des enfants en arts plastiques, les sorties en classe de neige. La fin de l’entretien couvre plusieurs thèmes : la possession de diverses oeuvres d’art chez Lilette, la quantité d’enfants à l’école (trois classes) et son relationnel avec les enfants et les parents. Il sera aussi question des spectacles pour la fête de l’école sur le toit de l’immeuble. L’informateur dispose d’archives papiers et de films qui ont été exploités notamment dans le cadre d’expositions réalisées au sein de l’immeuble. L’enquêteur revient sur l’installation de l’informatrice en 1952 et sur ses sentiments divers (choquée par la petitesse de l’appartement, sa sensation d’isolement, et ses premières fréquentations avec les autres parents d’élèves). Elle venait d’une autre ville suite à la mutation de son mari à l’université de Provence et évoque sa fréquentation assidue de l’institutrice. Enfin ils évoquent divers souvenirs : celui d'une dame qui faisait manger les enfants chez elle avant que la cantine ne soit mise en place, les souvenirs de la fin de Lilette, de sa maladie, et de sa grande capacité à communiquer lorsqu’elle était en activité, et de quelques souvenirs d’innovations dans l’école (robinets).